Les Français sont peu à se laisser séduire par la politique du logement prise par leur Etat. Un grand nombre d’entre eux pensent que les mesures gouvernementales n’ont quasiment pas eu d’échos sur l’évolution du marché immobilier français. Et ce, malgré l’adoption massive de l’assurance credit immobilier.
L’avis général des Français sur l’état du marché immobilier
Plus des deux tiers des Français concèdent aujourd’hui qu’il est très difficile de trouver un logement décent proposé à un tarif accessible. Le même nombre de personnes pensent que malgré une tendance actuelle à la baisse des loyers, l’état général du marché immobilier sur leur territoire, ne connaîtra aucune évolution positive d’ici quelques années. Et ce, malgré les nombreuses mesures adoptées par l’Etat, à l’instar de la loi Alur, les mesures de Manuel Valls, le prêt à taux zéro, le dispositif Pinel, ... qui visaient tous à inciter les particuliers à se lancer dans l’investissement immobilier. Les promoteurs immobiliers en ont acquis une seconde force, si les particuliers restent encore sur leur réserve. En chiffres, il semble que seulement 17 % des Français ont été convaincus par la pertinence est l’efficacité de ces mesures étatiques si plus de 55 % de la population, pensent que ces dispositifs n’auront que très peu voire aucun impact sur l’état du marché immobilier.
Les principales préoccupations dans le secteur de l’habitation
La constatation du cours élevé des loyers, presque la moitié de la population auraient bien voulu que l’encadrement de ce cours des loyers, soit la principale priorité de l’Etat. Si à peu près le quart de la population trouve que faire de la construction immobilière, la principale préoccupation, était une décision bien fondée. Quant aux 17 %, ils trouvent que le logement social aurait dû être priorisé face à tous les autres aspects du marché immobilier français. Ceci fait qu’en général, il semble que la majorité des Français s’accorde à dire que l’encadrement des loyers par le lancement de la loi Alur, a été un total échec. En effet, comme l’avait concédé Jean-Philippe Ruggieri, cette loi favorisait surtout les clients déjà installés à ceux encore en recherche d’une habitation.